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L'heure à Erevan: 11:07,   29 Mars 2024

Des manifestants à Erevan demandent à l'ONU d'empêcher la destruction de monuments arméniens par l'Azerbaïdjan

Des manifestants à Erevan demandent à l'ONU d'empêcher la destruction de monuments 
arméniens par l'Azerbaïdjan

EREVAN, 16 FÉVRIER, ARMENPRESS. Une manifestation a eu lieu devant le bureau de l'ONU en Arménie à Erevan pour demander à la communauté internationale et à l'ONU de prendre des mesures et d'empêcher la destruction du patrimoine culturel arménien en Artsakh par l'Azerbaïdjan.

Gayane Abrahamyan, ancien législateur et représentant du centre éducatif "Pour l'égalité des droits", a déclaré aux journalistes que la manifestation était organisée par plusieurs ONG et personnalités publiques.

"La partie azerbaïdjanaise prétend à tort que le patrimoine qui se trouve en Artsakh depuis des siècles n'est pas arménien. C'est un mensonge, mais les actions qu'ils mènent depuis des décennies font craindre qu'un jour nous ne soyons pas en mesure de contrer ces mensonges. C'est pourquoi nous insistons sur le fait que nous avons des mois. Si nous ne luttons pas maintenant contre ces mensonges et ne nous adressons pas à toutes les organisations internationales possibles, à savoir l'UNESCO, nous perdrons tout simplement l'arménité de l'Artsakh, car les autorités azerbaïdjanaises tentent d'effacer notre trace. Ce faisant, elles tentent d'exclure le droit à l'autodétermination du côté arménien et, plus généralement, toute aspiration en Artsakh", a averti Mme  Abrahamyan.

Elle a rappelé que la Cour internationale de justice a statué que l'Azerbaïdjan devait prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir et punir les actes de vandalisme et de profanation touchant le patrimoine culturel arménien, y compris, mais sans s'y limiter, les églises et autres lieux de culte, les monuments, les points de repère, les cimetières et les objets d'art.

Mme Abrahamyan a déclaré qu'ils rencontreront l'administration du bureau de l'ONU en Arménie après la manifestation. Elle a ajouté qu'ils ont adressé une lettre à l'UNESCO la semaine dernière.

Une autre membre de l'initiative, Seda Grigoryan, a souligné la nécessité de garantir l'accès des groupes de surveillance internationaux aux territoires que l'Azerbaïdjan a capturés pendant la guerre. "D'après les informations dont je dispose, les autorités arméniennes font tout ce qu'elles peuvent pour que de tels groupes soient envoyés sur place, mais l'Azerbaïdjan refuse l'accès. Les observateurs internationaux doivent aller voir les monuments sur place et les documenter", a-t-elle déclaré.








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