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Pas de Brexit ce jeudi, et Boris Johnson assure qu’il n’y est pour rien

Pas de Brexit ce jeudi, et Boris Johnson assure qu’il n’y est pour rien

EREVAN, 31 OCTOBRE, ARMENPRESS:  On l'a presque oublié : c'est ce 31 octobre que le Royaume-Uni aurait pu sortir de l'Union européenne, comme l'avaient choisi 52 % des électeurs lors du référendum de juin 2016. Anticipant peut-être d'éventuelles questions, le Premier ministre britannique l'a relevé jeudi matin, avant de visiter une école, un hôpital et un poste de police.


« Aujourd'hui aurait dû être le jour où le Brexit était réalisé et où nous aurions enfin quitté l'UE », a relevé Boris Johnson, indiquant ainsi clairement sur quels thèmes va porter sa campagne pour les législatives anticipées du 12 décembre, les troisièmes en quatre ans.


Arrivé au pouvoir en juillet en promettant que la sortie aurait lieu « coûte que coûte » le 31 octobre, il avait juré qu'il préférait être « mort au fond d'un fossé » plutôt que demander un nouvel ajournement. Son accord négocié avec Bruxelles n'ayant pas passé l'épreuve du Parlement, il a pourtant dû demander aux Européens un report d'ici au 31 janvier.


« Malgré l'excellent nouvel accord que j'ai conclu avec l'UE, Jeremy Corbyn s'est opposé à ce que cela puisse arriver, préférant plus d'indécision, plus de report et plus d'incertitude pour les familles et les entreprises », s'est défendu le chef de gouvernement conservateur jeudi matin.


En résumé, selon lui, si le Brexit ne s'est finalement pas fait, ce n'est pas sa faute, mais celle du chef des travaillistes, principale formation de l'opposition. Un appel du pied en direction des électeurs pro-Brexit, qui pourraient reprocher au Premier ministre de ne pas avoir tenu sa promesse et refuser leur voix aux conservateurs.


« C'est clairement le Parlement qui a échoué à réaliser le Brexit », a abondé dans la même veine son ministre des Transports, Grant Shapps, jeudi sur la BBC. Boris Johnson « a fait absolument tout ce qui est en son pouvoir pour que le Parlement entende raison », a-t-il poursuivi, « mais le fait est que le Parlement a fait en sorte que cela n'arrive pas ».


Ces accusations d'entrave au Brexit ont été balayées par Jeremy Corbyn, le leader du parti travailliste : « Boris Johnson a passé des mois à promettre que nous sortirions de l'UE aujourd'hui. Son incapacité à le faire relève de sa seule et unique responsabilité », a-t-il réagi sur Twitter.


S'ils gagnent les élections, les travaillistes espèrent négocier leur propre accord avec Bruxelles puis le soumettre à un nouveau référendum. « Le Labour résoudra le Brexit en donnant le dernier mot au peuple dans les six mois, en leur donnant le choix entre un accord de divorce crédible ou le maintien (dans l'UE). Et nous mettrons à exécution ce que vous décidez », a promis Jeremy Corbyn, sans lever le voile sur sa propre préférence.


Mais plutôt que d'insister sur la sortie de l'UE, il compte se poser en défenseur du peuple face aux « élites », après des années d'austérité conservatrice. Dans son viseur, les « fraudeurs fiscaux », les « propriétaires peu scrupuleux », les « mauvais patrons » et les « grands pollueurs ».

Source: Le Parisien








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