EREVAN, 1^er MAI, ARMENPRESS: Le Premier ministre Nikol Pashinyan a fait une déclaration à l'occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, informe le service de presse du cabinet du Premier ministre.

" Cher peuple, chers citoyens de la République d'Arménie, 

Nous célébrons, aujourd'hui, la Journée internationale du travail et de la solidarité des travailleurs.

C'est une journée très importante car tout ce que nous voyons dans notre environnement, tout ce avec quoi nous interagissons, est bien sûr le résultat ou le fruit du travail de quelqu'un, qu'il ait été fait ou non. Le travail fait et non fait, réussi et moins réussi, est ce qui a fait de chacun de nous ce que nous sommes.

Le travail, la perception du travail, les conditions de travail sont ce qui a fait du monde moderne ce qu'il est. Au cours du siècle dernier, la perception du travail a changé de manière significative et continue d'évoluer à un rythme rapide.

Si, dans le passé, le travail était considéré comme un facteur limitant la liberté humaine, la perception actuelle est que le travail devrait apporter la liberté, le bien-être et le bonheur à une personne. Dans le monde d'aujourd'hui, faire un travail que l'on aime et aimer le travail que l'on fait est un facteur important et une composante du bonheur. Dans le monde d'aujourd'hui, il n'est pas possible de construire la prospérité sans travail. Et les revenus obtenus grâce au travail devraient offrir à une personne la possibilité de vivre librement, y compris de voyager beaucoup.

Il s'agit bien sûr d'idéaux, mais ces idéaux sont déjà réalisables dans de nombreux cas, si le travail est basé sur une qualification élevée, c'est-à-dire sur l'éducation, étant entendu que l'éducation n'est pas seulement l'affaire de l'enfance et de la jeunesse, mais qu'elle est aussi l'affaire de toute une vie.

Néanmoins, il existe un écart douloureusement important entre l'idéal et la réalité, car aujourd'hui, des milliers de personnes en République d'Arménie vivent dans la pauvreté. Certaines d'entre elles ont un emploi, d'autres sont au chômage.

Mais comme auparavant, je suis convaincu que la pauvreté ne peut être vaincue que par le travail, combiné à l'éducation et à l'amélioration des qualifications. Malheureusement, cette formule ne peut pas du tout être mise en œuvre pour les représentants de la génération plus âgée, qui auraient besoin d'une telle formule en raison de leur statut social.

Mais les efforts du gouvernement visent à créer des opportunités de formation, d'amélioration des qualifications et de motivation pour les représentants des personnes d'âge moyen.

La chose la plus importante à faire à long terme pour vaincre la pauvreté est la réforme du secteur de l'éducation: enseignement préscolaire, enseignement général, enseignement et formation professionnels, enseignement supérieur et postuniversitaire, dans le but que le système éducatif révèle le talent d'une personne, lui donne l'opportunité de faire le travail qu'elle aime et d'être heureuse au travail, de vivre une vie libre et prospère.

On peut définitivement affirmer aujourd'hui que la principale raison pour laquelle une personne vit dans la pauvreté est l'éducation qu'elle n'a pas reçue en son temps, ou la qualité inappropriée de l'éducation qu'elle a reçue, ou le fait qu'elle soit sortie de la logique de l'éducation tout au long de sa vie.

Je suis convaincu que chaque personne est talentueuse et qu'une éducation appropriée peut révéler son talent afin qu'une personne ait la possibilité de construire son bien-être par le travail. Le cas des personnes qui ne peuvent pas travailler ou qui ont une capacité de travail limitée est une situation complètement différente, bien que ce qui a été dit puisse être lié, au moins dans une certaine mesure, à nos concitoyens du groupe mentionné. En ce qui concerne les droits du travail, la solution la plus importante à ce problème ne réside pas seulement dans des lois et des règlements appropriés, mais aussi dans une relation bienveillante et informée entre les employeurs et les travailleurs.

Chers concitoyens, chers citoyens de la République d'Arménie,

Je nous félicite tous à l'occasion de la Journée internationale du travail et de la solidarité des travailleurs, et je tiens à remercier tout particulièrement les citoyens et les résidents de notre pays qui travaillent, créent des résultats et paient les impôts prescrits par la loi. Notre État repose sur leur travail et leur travail mérite d'être salué.

Gloire aux martyrs et vive la République d'Arménie."

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