EREVAN, 28 SEPTEMBRE, ARMENPRESS: Le 2e Président Robert Kocharyan voit une possibilité d'approfondir la coopération en matière de défense entre l'Arménie et l'Iran et la considère comme une nécessité dans le cadre de la composante sécurité de l'Arménie.

Il a déclaré qu'en plus de l'Arménie, le seul pays pour lequel la province de Syunik est importante est l'Iran. "Syunik est le côté le plus faible de l'Arménie, c'est la zone sur laquelle la Turquie et l'Azerbaïdjan ont de grandes aspirations, c'est évident. Maintenant il y a une question : quel est le pays, à part l'Arménie, pour lequel Syunik est important, c'est l'Iran. Alors, était-il difficile de deviner que le pays qui peut prendre des mesures concrètes, en dehors des déclarations et des appels, est uniquement l'Iran ? Presque rien n'a été fait à cet égard au cours des deux dernières années. Nous aurions dû faire au moins deux exercices militaires avec l'Iran à Syunik. Il aurait dû y avoir une base légale et contractuelle avec l'Iran, et cela aurait été le plus grand facteur de restriction pour l'Azerbaïdjan", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Il a rappelé que pendant la guerre d'Artsakh en 2020, la Géorgie a fermé son espace aérien et que le transfert de munitions de la Russie vers l'Arménie était difficile. Selon l'ex-président, le tableau est le même : la Géorgie est à sa place, c'est le voisin de l'Arménie, mais l'Arménie n'a pas de frontière avec la Russie, et le même problème va apparaître. "Maintenant, en regardant la carte, vous voyez que la seule frontière terrestre qui permettra d'assurer cela est l'Iran", a-t-il dit, proposant d'engager l'Iran dans la nouvelle architecture de la sécurité de l'Arménie.

Selon M. Kocharyan, cela signifie qu'il est nécessaire d'évaluer la situation et de trouver des solutions qui neutralisent les problèmes existants.

Selon lui, en regardant la carte, il est clair que l'Iran est le seul pays qui pourrait être un facteur de retenue pour la Turquie et l'Azerbaïdjan.