EREVAN, 25 SEPTEMBRE, ARMENPRESS. L'Arménie n'a jamais accepté et n'acceptera jamais une logique de corridor extraterritorial, a déclaré à ARMENPRESS le ministre de l'Administration territoriale et des Infrastructures, Gnel Sanosyan, en réponse à une question.

ARMENPRESS - M. Sanosyan, les responsables turcs et azerbaïdjanais ont récemment évoqué plus fréquemment le "corridor de Zangezur". Quel est votre commentaire à ce sujet et la position de l'Arménie a-t-elle changé après les derniers événements ?

Sanosyan - L'Arménie n'a jamais accepté et n'acceptera jamais une logique extraterritoriale ou de corridor. En revanche, nous sommes attachés aux accords conclus à haut niveau. Lors de la dernière réunion des dirigeants arméniens et azerbaïdjanais, qui s'est tenue le 15 juillet dernier à Bruxelles, les accords suivants ont été réitérés :

L'Arménie et l'Azerbaïdjan reconnaissent l'intégrité territoriale de l'autre, avec un territoire de 29,8 et 86,6 milliers de kilomètres carrés respectivement.

La délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan se fera sur la base de la déclaration d'Alma-Ata de 1991.

Les liaisons régionales seront débloquées sur la base des principes de souveraineté, de juridiction et de réciprocité des parties.

Ces accords sont publics et ont été publiés par le président du Conseil européen Charles Michel après la réunion. Dans le cadre de cet accord, la République d'Arménie est non seulement prête à débloquer les communications, mais souhaite également que cela se produise le plus rapidement possible, car cela découle de nos intérêts.