EREVAN, 17 JANVIER, ARMENPRESS: Toutes les actions du gouvernement continuent de viser à établir et à défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République d'Arménie. Le Premier ministre Nikol Pashinyan l'a déclaré lors de la séance de questions-réponses qui s'est tenue mercredi à l'Assemblée nationale arménienne, en réponse à la question du député Artur Khachatryan sur les solutions proposées par le gouvernement dans le cadre de la nouvelle situation sécuritaire créée dans la région.

"Tout au long de notre période d'indépendance, nous n'avons pas clairement défini et nous avons brouillé la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Arménie, ce qui constitue un problème fondamental.

Toutes les actions continuent de viser à établir et à défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République d'Arménie.

Face à ces défis communs en matière de sécurité, notre perception stratégique est la suivante: toutes nos positions doivent être fondées sur la légitimité - exclusivement légitime.

Quant aux annonces provenant du Bakou officiel, j'y ai répondu publiquement et je n'hésiterai pas à apporter une réponse concrète à votre question. En fait, " Carrefour de la paix " englobe la réponse à votre question ", a déclaré M. Pashinyan.

Le Premier ministre a également répondu à une question concernant les déclarations de Bakou, soulignant qu'en réponse aux demandes de la partie arménienne, l'Azerbaïdjan présente deux contre-arguments.

"Le premier est que si l'Arménie n'est pas prête à ouvrir les routes, alors l'Azerbaïdjan utilisera le passage à travers le territoire de l'Iran. La deuxième question est de savoir pourquoi il devrait y avoir des processus d'inspection pendant la transition entre la partie principale de l'Azerbaïdjan et le Nakhitchevan, qui est de 47 kilomètres.

Nous répondons de la manière suivante : L'Arménie est prête à accorder ce passage dans les mêmes conditions que l'Iran. Si le passage à travers le territoire arménien est de 47 kilomètres, il est de 49 kilomètres à travers le territoire iranien. Si les fonctions d'inspection peuvent être acceptées pour 49 kilomètres, elles ne peuvent naturellement pas être inacceptables pour 47 kilomètres", a déclaré le Premier ministre.