EREVAN, 14 JANVIER, ARMENPRESS: Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a souligné la nécessité de prendre des mesures pratiques basées sur des cartes mutuellement acceptées concernant l'ajustement des territoires, des frontières, ainsi que des questions d'enclaves et d'exclaves avec l'Azerbaïdjan.

"L'Azerbaïdjan soulève la question de quatre villages, tandis que la République d'Arménie soulève la question de 32 villages, dont les territoires vitaux ont été occupés, y compris ceux de la région de Gegharkunik.

Etant donné notre engagement à reconnaître l'intégrité territoriale de chacun sur la base de la Déclaration d'Alma-Ata, nous déclarons qu'il ne devrait pas y avoir de territoires occupés entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Par conséquent, s'il est établi que l'Arménie contrôle des territoires qui appartiennent "de jure" à l'Azerbaïdjan, l'Arménie devra se retirer. De même, pour les territoires qui appartiennent 'de jure' à l'Arménie mais qui sont actuellement contrôlés par l'Azerbaïdjan, l'Azerbaïdjan devra se retirer", a déclaré samedi le Premier ministre Pashinyan.

"Il s'agit de l'accord politique qui a été enregistré, mais il est impossible de le mettre en œuvre concrètement sans une carte mutuellement acceptée.

Il n'y a qu'une seule façon d'ajuster les territoires : baser politiquement les cartes sur les dispositions de la déclaration d'Alma-Ata de 1991, aller voir la réalité sur le terrain et faire correspondre les réalités aux cartes.

"L'approche opposée revient à créer une situation qui conduira constamment à des escalades, ce qui ne peut constituer une base pour la paix", a déclaré M. Pashinyan.

Il a fait remarquer que l'Artsvashen est sous l'occupation de l'Azerbaïdjan depuis 30 ans.

"Un accord politique a été conclu selon lequel cette question devrait être traitée selon un certain modèle. La même approche devrait être appliquée ici, en utilisant des cartes mutuellement convenues comme base pour aborder avec précision le territoire et le problème", a noté M. Pashinyan.